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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 16:09

Premier….

Non pour la place, mais pour l’édition ! Premier triathlon des gorges de l’Ardèche, malgré un prix d’inscription prohibitif, Elodie, Caro, Isa, Fanoo, Manu, Eric (cadeau de sa belle-mère !) et moi-même, accompagnés de plusieurs assistants supporters, ne retrouvons ce samedi 25 août à Saint Martin d’Ardèche.

Pour plusieurs, il a fallu nager cet été. C’est la discipline redoutée pour beaucoup d’entre nous, plutôt trailleurs/raideur, enfin c’est ce que l’on espère…

Ambiance orageuse, vélos de contre la montre, même Fanoo est épilé et pas qu’un peu… On fait des plans sur la comète, toujours mêlés de craintes et d’envies. On croise Xavier qui se remet doucement et vient encourager l’équipe fille et quelques collègues. On croise pas mal de locaux et de connaissances, Fabrice, Cédric, Pedro plus expérimentés sur ce genres d’épreuve.

Consignes strictes, commissaires de courses en tenue, Bruno Damiens accueille tous ce monde comme il se doit. Enfin, on se retrouve quasi à poils (enfin pour ceux à qui il en reste), en slip de bain, lunettes et pseudo bonnets de bain bleus, jaunes pour les relais.

Le départ se fera dans l’eau même (enfin pas du bord), sous le pont. On entre dans l’eau, 27 °, néoprène interdit, l’ambiance monte… Le départ est un peu chaotique, lance des pompiers, coup de pistolets puis, le néant…

Tu ne vois rien, tu n’entends plus rien avec ce bonnet à la c…, tu pénètres dans le monde du silence, des ténèbres…Coups de phalanges, je m’asphyxie au bout de 100 m, de partout ça giscle. Qu’est-ce que je fou là ? Où est la plage ? Je fais la brasse, impossible de remettre la tête sous l’eau. Puis doucement, je me reprends, brasse coulée puis crawl. Voilà ce que c’est que de partir froid. On touche parfois le fond, il faut courir, je m’explose un orteil mais même pas mal. A la bouée, au milieu de 350 personnes, je retrouve Eric, c’est difficile de nager correctement. Le retour se passe mieux, malgré une droite de Manu que je retrouve par hasard. Je bois plusieurs tasses, mais pas grave, jusqu’à une tentative d’accélération qui se ponctuera par 50 m de brasse pour récupérer…

C’est la sortie, je me sens bien, je cours. Je croise Elodie qui est sortie en moins de 30 minutes, bravo. Manu est là, il a une combi et part devant moi. Comme les vrais, mes chaussures sont sur mon vélo. Je redouble Manu qui n’avait pas pris cette option-là. Premiers coups de pédales, les sensations sont moyennes. Manu me redouble et cette fois-ci, je ne le reverrai plus. No drafting, la route des gorges sans voitures, c’est marrant et c’est beau ; le soleil rasant refait son apparition, entre nuages et Cévennes, je m’éloigne du monde des ténèbres... Je double, on me double, notamment avec Fabrice, je bois, je mange, je tombe ma barre énergétique, Fabrice me donne la sienne (merci encore), je monte, je descends, je vois Caro, je croise Manu W. Vallon du Tiour, plus de 70 km/h en descente. Je n’appuie pas trop sur la fin pour tenter de partir convenablement à pied. Deux heures de course environ au parc à Vélo, c’est bon pour la porte horaire. Comme les vrais toujours, j’enlève les pieds de mes chaussures restées mon vélo, je descends et cours aussitôt. Petite hésitation pour trouver mon emplacement. Je saute dans mes chaussures et je garde mon cuissard. Y a du monde, la famille est là, ça redonne des forces. Je tape dans la main de Isa qui est chau… euh prête à en découdre en attendant Caro. Début de course à pied dans Vallon, avec des traboules pavées en montée. Ça tire. Je me fais doubler par des concurrents et concurrentes qui sont dans leur deuxième voir troisième tour ; c’est déjà une autre planète…

Au fil du temps, les sensations sont de mieux en mieux, il y a du monde dans les rues, même des poupées gonflables, et beaucoup d’encouragements. Je vois Fanoo à la fin de mon deuxième tour, il s’accroche, on s’accroche tous. Dernier tour, j’accélère puis Eric me rattrape, m’encourage et me passe. Je reste dans mon rythme puis ré accélère pour rester à vue, tapie dans l’ombre, prêt à le passer sur la ligne. Xavier m’encourage et fait tomber ma couverture, tant pis. Il reste moins d’un kilomètre. Eric accélère, moi aussi, dernière ligne droite, il est devant, Ushain est en moi (laissés moi y croire), et même temps à l’arrivé !!! Tout ça pour ça ! On est contents, moins de 3 heures, objectif atteint. Je vois Manu qui récupère, visage marqué, y paraît qu’il a même heurté une organisatrice !!!

Ravitaillement, sandwich caillette-saucisson-picodon un peu secoss, on refait la course. Tout le monde arrive, contents apparemment. Encore une belle expérience, tant personnelle que collective. J’ai un orteil bleu…

 

François

 

 

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commentaires

P
Salut à tous ,<br /> BRAVO à vous tous et toutes pour avoir relevé le défi....du triple effort<br /> Je vous inscrit à l' Embrunman pour 2013 ?????<br /> PS: Manu tu me dois une bière!!!!!!<br /> @ bientot<br /> Pédro
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