Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 19:40

Un raid au pays du Pelardon *
(pour ceux qui ne sont pas amateurs de produits laitiers fermentés, il s'agit d'une tomme de chèvre type picodon)

Après un réveil très matinal nous prenons la route, Stéphanie, Fanoo et moi à destination de la Lozère : Le Collet de Dèze.
A la descente de voiture la température est fraîche mais le soleil est là.
Fanoo rencontre son coéquipier du jour.
Nous étions informés par l'organisation que les trophées du raid sentaient bon le Pélardon mais nous avons été un peu surpris de commencer la journée avec un tirage au sort nous octroyant, à Stéphanie et moi, un panier de victuailles locales : saucissons et Péladrons. Bon allez, on a déjà notre lot. On rentre chez nous ??? ... A non, c'est le départ ? Pardon !

Depart-Steph-Marlene.JPG

 

9 h 15 - C'est parti pour un trail de 3km à travers les ruelles du Collet. On franchit un passage à gué dans le Gardon et on est de retour au parc à vélo. On enfourche les vélos.
On sort du village et après un profil vallonné et un gué, on attaque une montée sur piste qui va être longue, très longue. On tient la cadence. Steph est devant. Elle fait le rythme. Fanoo est juste derrière. A chaque virage je crois qu'on est arrivé au sommet de cette P....(bip!) de montagne ou qu'on va rejoindre un col. Mais non. Ça   dure encore. Je déconnecte mon cerveau et je pédale. Tiens ça va pas mal aujourd'hui, je suis moins « à la ramasse » qu'à Vallon. Je suis ma coéquipière-fusée de moins loin et j'accuse moins le coup ! C'est cool !
On passe le col et on engage une descente plutôt large et confortable sur le début, le tout de se mettre en confiance (la descente c'est pas notre fort à Steph et moi !). Fanoo et son binôme nous enrhument au passage. On arrive ensuite sur un single qui devient de plus en plus raide. On a des jeunes (prononcez djeunes) au C...(bip!). Bon allez les gars doublez ! « Mais non Steph ce n'est pas moi qui te colle! Je n'ai pas pris des ailes subitement en terrain escarpé ». Finalement on passe sans poser le pied. Trop fières !!! Il ne nous en faut pas beaucoup pour être heureuses !
Les kilomètres s'enchaînent on arrive bientôt sur une piste qui nous ramène au village. On vient de boucler les 25 km à vélo. Ça fait moins de 2 h qu'on est en course.
11h - C'est parti pour une CO qui s'annonce longue : 10 km de poste à poste sur carte IGN et en ordre libre. On a du mal a faire le choix du parcours. On ne sais comment intégrer la balise 6. Fanoo, (toujours là notre ange gardien) nous passe un stylo « pour tracer ton parcours ». Finalement on se décide.

 

 

Carte-CO-Vallee-Cevenole.jpg

 

On prend les balises « urbaines ». Pfffou ça monte ! On rejoint ensuite les rives du Gardon et Stéphanie va pointer une balise « aquatique » après quelques brasses dans une eau bleu-lagon, mais sans la température tropicale. Bravo ma Steph !
On enchaine les balises. On trouve les bons chemins. La chance nous sourit.
Pffou ça monte encore. A mi-course la balise 7 nous donne du fil à retordre. On a perdu le chemin peu visible qu'on devait suivre et on hésite... Finalement on se recale. Tiens les frères Fusero ! Ils vont chercher la même balise que nous, mais eux ils sont du bon côte des barbelés. Ils n'ont pas choisi le même sens de course. On ne les reverra plus. On pointe la 7. S'en suit un long parcours sur route. On coupe dès qu'on peut les épingles. Je cherche la terre ! Le goudron ça me saoule un peu. Ça descend, puis ça remonte, monte, monte, ... On court « comme des mémés ». Ça fait marrer Steph !
On rejoint enfin des tracés plus agréables sur des superbes chemins. En plus ça descend ! On pointe 3 balises. Il nous reste toujours cette balise 6 qu'on a décidé d'aller prendre à la fin. Elle est proche de l'arrivée sur l'autre rive. Je cours dans l'eau et après un bon bourrinage-jardinage dans les ronces, en équilibre sur un tronc pourri et instable (alors qu'il y avait une belle piste 100 m en aval!) je pointe la dernière balise. On boucle la CO en un peu moins de 3h.
Une belle journée enrichissante sportivement et humainement.
Merci Steph c'est un plaisir de faire équipe avec toi. Merci à notre ange gardien Fanoo pour son super-gâteau-au-chocolat- qui-va-bien-et-qui-donne-la-pêche-avant-l'effort, pour ses conseils et sa gentillesse. Merci aux organisateurs pour leur enthousiasme et pour les superbes paniers garnis que nous avons ramené de Lozère.
Et vive le Picodon ! ... euh ... le Pélardon ! (je suis trop chauvine moi !)
Marlène

Ah c’est à moi, quelles pipelettes ces filles.

Comme le dit Marlène, il faisait pas chaud le matin ( 4°C) «  Bon ben ! On part en long ». Je fais connaissance avec Vivian  «Tu cours Viv, eh ben tu m’attendras et en vélo tu roules, eh ben pareil, tu m’attends en haut », le trail n’est pas très long mais déjà ça monte «  Tiens, les filles sont devant moi » et ça à l’air dûr pour Stéf , mon sang ne fait qu’un tour et ni une , ni deux , je lui mets la main aux fesses pour la pousser, on rattrape Marléne et là !!! j’avais pas prévu que Stéph pousse à son tour Marléne, c’est lourd deux filles à pousser.
Le retour bouchonne un peu dans les singles et voilà le parc à vélo. Les filles ressortent avant nous ( elles ne changent pas de chaussures) je vais mettre 6 km pour les rattraper ( Vivian est parti devant à son rythme), je leur colle aux fesses ( sans mettre la main cette fois), je récupère sur un faux plat et j’entend que les vitesses tombent, le temps de relever la tête , elles m’ont mis 10 mètres  «  ça envoie du lourd !! », on se retrouve au sommet et là je dis c’est bon pour moi, je sens rugir le lion qui est en moi «  GRRRR !!! ».
 A la moitié de la descente, sur une réception de saut, Pfffffff crevaison, le temps de mettre un coup de bombe anti-crevaison (5 min plutôt j’ai laissé ma pompe à une équipe qui avait crevé) et voilà les filles qui arrivent contentes de leur descente.
Je repars  de plus belle, à la fin de la descente on est sur la voie ferrée et j’ai les jambes.
Parc à vélos, pas trop de vélos, on est content, allez hop la CO.
On prend la carte, ordre libre, je trace notre itinéraire (dans le sens des aiguilles d’une montre) et c’est parti, on fait 500 m et demi-tour, on n’a pas pris le carton de pointage. 
On se retrouve avec les filles qui attaquent juste, on fait les mêmes choix et on se croise sur la 1 et la 11. A la 9, elles font le choix de prendre à gauche et nous à droite, mais ça passe pas, les filles on fait un meilleur choix.
A la 10, un grand moment, la balise est sur un rocher au-dessus de la rivière. Je dis à Vivian «  on fait le tour » pas le temps de finir ma phrase qu’il est dans l’eau.

 

Vivian.gif

 

Comme les filles on  croisera les Fusero à la 7,  et en montant sur la 4, on croise les filles qui redescendent pour chercher la 3. Je décide de couper pour les rejoindre (pas bon choix) on se perd et on perd 45 min à chercher la 3, je me dis «  tu es une quiche, c’est bien la peine de faire des CO de nuit avec Thomas (qui doit bien rigoler), alors que tu te perds le jour ».
5 h 30 de course, on finit les trois dernières balises en 20 min, mal aux jambes, saleté de carte IGN.
Je pense que l’on est à la rue, que le repas est fini (on croise des voitures avec les vélos sur le coffre qui repartent) et ben non !
Marlène et Stéph sont à table, douchées, pomponnées, elles ont même débalisé (je rigole).
« ça fait longtemps que vous êtes là ? » « non, juste 1 heure » Gloups !!! Encore une fois, les filles me mettent minable.
Bravo à vous

 

100 0016

Partager cet article
Repost0

commentaires

G
Bravo les filles et bravo Fanoo, une bien belle aventure vous avez raccontés...<br /> J'ai souvent pensée a vous ce dimanche a bouquiner dans mon canapé si si j'ai bouquinée....<br /> a bientot pour de nouvelles aventures.<br /> La biz<br /> <br /> laure c.
Répondre